Talents 2025 : Découvrez les lauréats·es en Centre-Est

Chargée de recherche CNRS au laboratoire Lumière, nanomatériaux et nanotechnologies (L2n, CNRS/Université de Technologie de Troyes)

Shuwen Zeng est chargée de recherche CNRS au laboratoire Lumière, nanomatériaux et nanotechnologies (L2n, CNRS/Université de Technologie de Troyes). Elle réalise de la biodétection ultra-sensible à base d’effets de résonances optiques. Dès sa thèse, elle a obtenu une détection d’ADN à simple brin avec une sensibilité exceptionnelle, grâce à l’utilisation de graphène et de nanoparticules d’or. Pendant son postdoctorat, elle a travaillé sur la détection moléculaire en temps réel via des métasurfaces plasmoniques. Elle a ensuite commencé à travailler sur des métacapteurs à base de nanomatériaux ayant une épaisseur de couche atomique, employant de l’optique non linéaire. Shuwen Zeng a utilisé la résonance plasmonique de surface pour détecter le facteur de nécrose tumorale (TNF-α), un biomarqueur largement employé pour identifier des maladies comme les maladies intestinales, l’ostéo-arthrite, la polyarthrite rhumatoïde, le cancer buccal et le cancer du sein. Plus récemment, elle a établi un record avec un métacapteur plasmonique atteignant un facteur qualité inégalé, démontrant son aptitude à repousser les frontières de la biodétection nanophotonique.

• Laboratoire Lumière, nanomatériaux et nanotechnologies (L2N - CNRS/UTT)
• CNRS Ingénierie 

Ingénieure de recherche à l'Université de Lorraine et membre du CRAN

Marine Amouroux est ingénieure de recherche au laboratoire CRAN (CNRS/Université de Lorraine). Elle y est responsable scientifique de la plateforme de photodiagnostic PhotoVivo. Grâce aux interactions entre la lumière et les tissus biologiques, les équipements présents sur la plateforme servent notamment à l’aide au diagnostic du cancer de la peau. Avec ses collègues, Marine Amouroux a permis à la plateforme PhotoVivo d’obtenir le label qualité Infra+. Ils l’ont fait entrer dans le réseau des plateformes du PEPR LUMA ainsi que dans le réseau France Life Imaging. Très impliquée dans les activités collectives, Marine Amouroux est membre des réseaux des Ambassadeurs et ambassadrices de la science ouverte et des auditeurs qualité. Elle coordonne la commission parité de son laboratoire et est co-référente parité pour CNRS Sciences informatiques. Depuis 2017, elle est également secrétaire de la Société Francophone des Lasers Médicaux.

• Laboratoire CRAN (CNRS/Université de Lorraine)
• CNRS Sciences Informatiques

Depuis l’automne 2023, le CNRS contribue massivement, sous la houlette de la délégation interministérielle à l’encadrement supérieur de l’État (Diese), à un grand programme destiné à former les agents de l’Etat sur les enjeux liés à la transition écologique. Plus de 15 000 cadres ont déjà bénéficié de cette formation d’une durée de 28 heures qui permet de placer l’expertise scientifique au cœur de l’action publique.   

En octobre 2022, le ministre de la transformation et de la fonction publiques Stanislas Guerini décide de lancer un parcours de formation à la transition écologique pour les agents de l’Etat. L’objectif ? Sensibiliser les 2,5 millions d’agents publics de l’Etat à cet enjeu majeur pour notre avenir. Dans un premier temps, 25 000 cadres supérieurs sont concernés. Préfets, magistrats, commissaires de police, ou encore architectes des bâtiments de France… les profils à former sont variés. Après plusieurs mois de travail préparatoire, l’équipe en charge des étapes conférences-débats et visites de terrain de la formation à la transition écologique des cadres de l’Etat (FTE), placée sous la tutelle du CNRS, lance à l’automne 2023 les premiers cycles du programme. Celui-ci se décompose en 5 étapes. Les cadres assistent dans un premier temps à deux ateliers. Le premier porte sur les 3 crises écologiques majeures : le climat, la biodiversité, et les ressources naturelles. Et le second détaille les freins et les leviers d’action. Ensuite, les agents participent à un cycle de 3 conférences-débats, animés par des scientifiques. Pour cela, l’équipe en charge de la FTE a mobilisé plus de 430 chercheurs et chercheuses à travers le territoire. Puis les cadres sont invités à participer à une visite de terrain qui peut être proposée par des collectivités territoriales, des associations de protection de l’environnement, ou des sites expérimentaux de recherche par exemple. Chaque visite a été spécifiquement conçue pour aborder des enjeux liés aux territoires où opèrent les agents de l’Etat. Une organisation sur-mesure, facilitée par la répartition des chargés de mission de l’équipe en charge de la FTE dans les OSU¹ sur tout le territoire national. Enfin, le cycle se conclut par un atelier de passage à l’action, piloté par le secrétariat général à la planification écologique (SGPE). A la fin de l’année 2025, l’équipe en charge de la FTE verra sa mission s’achever. Et début 2026, des modules en ligne proposés sur la plateforme Mentor prendront le relai des formations en présentiel afin de mobiliser 2,5 millions d’agents publics.  

¹ -Observatoires des sciences de l’Univers

Lauréats : 

Oriane Amstoutz – chargée de mission Formation à la transition écologique des cadres supérieurs de l’Etat - Mission programmes nationaux (MiPN)/ Observatoire des sciences de l'Univers de Grenoble (OSUG)

Adèle Billard – chargée de mission Formation à la transition écologique des cadres supérieurs de l’Etat - Mission programmes nationaux (MiPN)/Institut des Sciences de l'Evolution de Montpellier (ISEM)

Louise Burban - chargée de mission Formation à la transition écologique des cadres supérieurs de l’Etat - Mission programmes nationaux (MiPN)/ Observatoire des Sciences de l'Univers de La Réunion (OSU-Réunion)

Olivia Catrevaux - chargée de mission Formation à la transition écologique des cadres supérieurs de l’Etat - Mission programmes nationaux (MiPN)/ Observatoire des Sciences de l'Univers de Rennes (OSUR)

Emma Elkaïm-Weil - chargée de mission Formation à la transition écologique des cadres supérieurs de l’Etat - Mission programmes nationaux (MiPN)

Vonlanthen Joanne - chargée de mission Formation à la transition écologique des cadres supérieurs de l’Etat - Mission programmes nationaux (MiPN). 

Claire Gouny – Coordinatrice nationale de la mission Formation à la transition écologique des cadres supérieurs de l’Etat - Mission programmes nationaux (MiPN)

Emilie-Rose Massé - chargée de mission Formation à la transition écologique des cadres supérieurs de l’Etat - Mission programmes nationaux (MiPN). 

Ariane Mureau - chargée de mission Formation à la transition écologique des cadres supérieurs de l’Etat - Mission programmes nationaux (MiPN)/Institut Pierre-Simon-Laplace (IPSL)

Clémentine Payo – chargée de mission Formation à la transition écologique des cadres supérieurs de l’Etat - Mission programmes nationaux (MiPN)/ Observatoire Terre-Environnement de Lorraine (OTELo)

Aurélien Pertuzon – chargé de mission Formation à la transition écologique des cadres supérieurs de l’Etat - Mission programmes nationaux (MiPN)/ Observatoire des Sciences de l’Univers Institut Pythéas (OSU Pytheas)

Charlotte Robart-Caceres - chargée de mission Formation à la transition écologique des cadres supérieurs de l’Etat - Mission programmes nationaux (MiPN)/ Observatoire Midi-Pyrénées (OMP)

Caroline Robert - chargée de mission Formation à la transition écologique des cadres supérieurs de l’Etat - Mission programmes nationaux (MiPN)/ Observatoire Aquitain des Sciences de l'Univers (OASU)

Alice Theisen, chargée de mission Formation à la transition écologique des cadres supérieurs de l’Etat - Mission programmes nationaux (MiPN)/ Institut Pierre-Simon-Laplace (IPSL)

Depuis le début de l’année 2023, un collectif d’agents du secteur financier du CNRS élabore des stratégies destinées à simplifier et à améliorer l’efficacité des procédures financières au sein de l’établissement. Leurs travaux ont déjà permis d’alléger la charge de travail quotidienne de nombreux gestionnaires des unités CNRS.   

Le lancement du programme de simplification des procédures financières part d’un double constat. D’un côté, des critiques émanaient de la part des personnels de recherches à propos de la complexité de certaines démarches administratives. D’autre part, les gestionnaires des laboratoires et des services financiers et comptables faisaient eux aussi état de redondances administratives qui nécessitaient d’être corrigées. Sous l’impulsion d’un collectif d’agents du secteur financier, un large programme destiné à améliorer ces procédures a donc été lancé début 2023. Un comité de simplification, composé de personnels de la Direction des comptes et de l'information financière (DCIF), et d’agents des services financiers et comptables répartis sur tout le territoire national a ainsi vu le jour. Son objectif ? Faire remonter toutes les possibilités d’améliorations qui peuvent être mises sur pied rapidement, tout en produisant des résultats probants. Ce comité sert également à imaginer des développements qui s’inscrivent sur des temps plus longs. Deux ans et demi après sa mise en place, les premiers résultats sont déjà là. L’intégration d’automates au sein des logiciels financiers a ainsi permis d’augmenter le taux de prise en charge automatique des factures établies par les fournisseurs. Aujourd’hui, près de 10 % des factures sont traitées automatiquement. La mise en place d’un visa dématérialisé pour les bons de commande dans l’outil de gestion des laboratoires GESLAB a également largement simplifié les démarches. Avant cette évolution, les responsables d’unités étaient tenus d’apposer un visa sur un bon de commande au format papier. Ils peuvent désormais valider ces derniers en ligne, en un clic. Un changement bienvenu, qui permet aux responsables d’unité d’assurer la continuité de leurs missions administratives même lorsqu’ils sont en déplacement. Mais pour l’équipe en charge du programme de simplification, le chantier ne fait que commencer. Prochaine étape : la rénovation en profondeur des logiciels GESLAB et Budget-Finance-Comptabilité (BFC), afin d’automatiser davantage d’opérations, mais aussi de faciliter les échanges d’informations entre ces deux logiciels. 

Lauréats : 

Pierre-Emmanuel Allizon - Chef de projet MOA finances - Direction des comptes et de l’information financière (DCIF)

Christophe Couilleau – Responsable du pôle dépenses – Délégation régionale Occitanie Est (DR13)

Gérard Guillard – Chef de projet MOA finances - Direction des comptes et de l’information financière (DCIF)

Séverine Bourget Hillairet – Responsable SMR - Direction des comptes et de l’information financière (DCIF)

Myriam Lemoust Delafosse - Chef de projet MOA finances - Direction des comptes et de l’information financière (DCIF)

Ladan Mojevarian – Responsable adjointe S2R - Direction des comptes et de l’information financière (DCIF)

Fabrice Molinari – ACS CSF – Délégation Rhône Auvergne (DR07)

Séverine Mousset - Chef de projet MOA finances - Direction des comptes et de l’information financière (DCIF)

Vincent Toldre - Responsable du SCD - Direction des comptes et de l’information financière (DCIF)

Michel Traisnel – Responsable adjoint de la MOA finances - Direction des comptes et de l’information financière (DCIF)

Nathalie Truno - Chef de projet MOA finances - Direction des comptes et de l’information financière (DCIF)

Hamza Walali – Responsable du pôle comptabilité – Délégation régionale Occitanie Est (DR13)